ASCENSION 2024

Le jeu de Dieu ( le plan divin )
En fait le grand problème dans une relation, c’est de se mettre sur la même longueur d’onde.
Et c’est le problème de notre grand Dieu vis-à-vis des hommes.
Il nous a fait à son image, mais nous ne nous mettons pas sur la bonne longueur d’onde.
Et donc on ne capte pas.
En tout cas c’est pas très net.
On a un tuner hyper sophistiqué et on ne sait pas régler les boutons…
Alors qu’est-ce qui se passe ?
Et bien, Dieu essaie par tous les moyens, – ou plutôt non, pas par tous les moyens, mais par un chemin très simple et très précis – de rejoindre l’homme. En fait, Dieu n’a qu’un souci, c’est de rejoindre l’homme pour que l’homme le rejoigne.
Tout le reste, pour Dieu, coule de source, c’est limpide, c’est tout simple, ça baigne, dans la lumière…
Mais la seule chose qui coince c’est l’homme.
C’est de brancher ce pauvre être qui lui embête la vie, à son bonheur..
‘ qui lui embête la vie’ façon de parler…
Parce que Dieu, génial et tout-puissant, s’amuse, par sagesse, à mener son jeu jusqu’à la victoire qu’il a assurée …
Il aimerait bien laisser l’homme gagner, pour notre joie et pour sa joie à lui.
Il nous donne toutes les cartes, il nous explique les règles du jeu, et nous, comme les petits enfants nous jetons les cartes dans tous les sens après les avoir barbouillées avec des crayons de couleur qui n’ont rien à voir avec le jeu.!
Bon alors, je vais essayer de vous réexpliquer la règle du jeu, mais ça ne sert à rien si on ne joue pas le jeu…
Petit un :
Dieu infini, pure perfection.
Amour, feu, vérité totale parce que source de vérité et d’amour. Plénitude.
Petit deux :
Il crée l’homme.
Capable de participer à cette plénitude.
Le cœur de l’homme, son âme, formés à la forme de la joie d’amour de Dieu. Avec un corps, qui, lui, participe à la joie de l’âme.

C’était improbable, mais Dieu l’a fait.
Petit trois :
C’était trop simple pour l’homme… trop beau. Trop top, comme dirait les jeunes…
Alors l’homme a inversé les choses.
L’homme a tout déformé.
Il s’est déformé…
La forme c’était d’être tendu vers son bonheur, vers l’union à Dieu.
L’homme s’est refermé, non plus tendu vers Dieu, mais tendu sur lui-même.
La maladie de l’humanité… :
Être tendue sur elle même.
Le corps ne veux plus prendre sa place.
Mais il veut prendre la première place.
Quant à son esprit, un peu vexé de s’être trompé, il veut tout simplement prendre la place de Dieu.
Rien de moins.
Résultats : le délire.
On est tout simplement dans un monde de délire.
Petit 4 de notre jeu :
Ça n’amuse pas spécialement Dieu, mais ça ne l’inquiète pas.
Il a la solution.
Dieu sait que l’homme est un animal très progressif.
Par conséquent Dieu va prendre son temps pour préparer cette solution.
Puisque l’homme a voulu mettre son corps comme premier influenceur, Dieu va prendre ce chemin pour récupérer l’homme.
Dieu a bien essayé de donner quelques règles pour l’esprit, des règles morales. Ça c’est Moïse.
Mais ça n’a pas marché.
L’esprit s’entrave dans ses règles et dans sa logique.
Alors Dieu prend le chemin du corps. Du corps et du cœur.
De l’affectif.
De l’amour.
Puisque l’homme ne comprend rien.
Ne comprends plus rien…
Dieu va lancer son hameçon dans l’affectif. Dans l’attirance de la chair.
Dieu va prendre son temps.

1500 ans à peu près.
Et il va s’incarner.
Il va prendre chair.
Pour rejoindre l’homme dans sa chair. C’est Jésus.
Comme ça l’homme n’a plus de raison de dire qu’il n’y comprend plus rien. Dieu lui prouve dans sa chair qu’il est un Dieu d’amour.
Qu’il aime.
Dieu se fait proche, très proche.
Il va prendre cher…
Règle six :
Jésus va utiliser tous les moyens visibles pour provoquer l’homme à se retourner sur lui-même.
C’est-à-dire mettre son corps au service de l’Esprit.
Ça ne marchera pas, en tout cas pour le grand nombre, mais ça sera proposé à tout le monde.
Donc Jésus va se faire homme, va parler comme un homme, va produire des signes sensibles et assumer tout le sensible des hommes pour les rejoindre dans la totalité de la nature humaine.
Ça c’était déjà génial.
Règle septième :
On se rappelle que le but de Dieu n’est pas de faire jouir l’homme dans son corps, mais de rétablir la primauté de l’âme qui lui donnera bonheur.
C’est par son âme que l’homme doit jouir…
Donc règle septième :
Une fois le corps interpellé, Jésus doit effacer le poids du corps.
C’est le moment charnière où Jésus, homme en chair et en os, devient Jésus ressuscité.
Sa chair est spiritualisée par la grâce de la vie éternelle.
Donc l’homme doit comprendre qu’il ne tend pas vers sa chair matérielle, mais vers sa chair éternelle.
Résurrection de Jésus.
Ouverture du chemin de l’homme vers sa résurrection.
Sans la résurrection de Jésus, sa mission n’a aucun sens.
Petit huit :
L’homme veut toujours s’accrocher à sa perception sensible.
Et cela pose comme un voile devant la beauté de son âme.
Au lieu d’élever notre âme notre perception sensible trouble notre esprit.

Donc…
Pour que Jésus ne soit pas récupéré par la faim sensible de l’homme, il doit se faire distant.
Il doit réduire la voile sensible.
Et c’est l’Ascension.
 » heureux, Thomas, ceux qui croiront sans voir… »
L’Ascension libère l’homme de sa gourmandise sensible.
Ça nous fait mal, ça nous frustre, mais c’est parce que nous sommes tordus.
Le but de notre chemin spirituel n’est pas d’accumuler des signes sensibles mais au contraire de les diminuer.
Jusqu’où les diminuer ?
C’est simple, saint Paul nous le dit aujourd’hui, par sa lettre aux Éphésiens : « les dons que le Christ a faits,
ce sont les Apôtres,
et aussi les prophètes, les évangélisateurs,
les pasteurs et ceux qui enseignent. »
C’est l’Église.
Notre belle et pure Eglise…
Les seuls signes qui nous restent de Jésus nécessaires, ce sont les apôtres de notre temps, ce sont e les vérités de tous les temps exprimées par l’Église.
Ce sont les sacrements, canaux abondants de la grâce.
Et c’est la charité des fidèles qui donnent vie à l’Eglise.
Par son unité et par sa charité, la communauté témoigne de sa bonne santé, de son équilibre, de la présence surnaturelle de Dieu qui lui donne toute sa force devant les poisons et devant les maladies.
Donc, le sensible qui reste après Jésus disparu à l’ascension, c’est le signe de l’Église en toutes ces dimensions.
Règle neuvième du Grand Jeu de Dieu :
( on arrive presqu’à la conclusion du jeu)
Jésus, après avoir accroché l’homme par sa chair, son corps, va maintenant le suspendre avec l’Esprit Saint.
L’Église, c’est l’Esprit Saint, qui forme le corps mystique du Christ.
Jésus, en appelant l’Esprit Saint sur ses apôtres fait basculer le mauvais plan de l’homme dans la lumière de Dieu.
Le premier principe du jeu de Dieu tout au départ, reprend sa place.
Ce n’est plus par son esprit humain que l’homme va dominer, mais par l’Esprit Saint, principe intérieur que ne doit plus encombrer le corps.
Le corps est toujours là, mais quels que soient ses états, par l’Esprit Saint, l’homme retrouve le désir de Dieu, premier, source, nourriture et rassasiement.

Dernier article de la règle du jeu…
Dixième…
Dieu, enfin, à ouvert la porte de l’Esprit Saint, de la grâce intime, infuse, en nous. En fin, pour ceux qui n’ont pas jeté les cartes en l’air, Dieu nous envahira, corps et âme, de son fleuve de joie et de beauté et d’amour quand il reviendra en gloire, – donc, cette fois-ci sans aucun intermédiaire – en abattant son jeu : Béatitude, intimité infinie, union béatifique, chant éternel de l’Église en extase. Mais cela c’est la dernière carte.
On l’attend.
Maranatha, viens Seigneur Jésus.
…. quand tu voudras.
Quand le Père, ton Père et notre Père, a prévu la fin du jeu.